Note de l'auteur

Sur les clins d’œil et l’héritage

Ce récit est une œuvre originale. Son univers, ses personnages, son intrigue, son style, son souffle — tout cela vient de moi.

Mais comme beaucoup d’auteurs, je suis un enfant de mes lectures. J’ai mûri dans les pages de Serge Brussolo, de Paul-Jean Hérault, de Jean-Pierre Garen, de John Ronald Reuel Tolkien, de Julia Verlanger (Gilles Thomas), de John Lang, et de tant d’autres. Je leur dois des heures d’évasion, des frissons, des vertiges et des modèles de courage, d'abnégation et aussi, d’insolence.

Alors oui, CorpNZ contient des clins d’œil. Certains sont évidents, d’autres bien cachés. Aucun n’est un emprunt, encore moins un plagiat. Tous sont des hommages, des balises discrètes, des remerciements, glissés comme des fleurs séchées entre des pages.

Je ne cherche pas à copier, mais à saluer.

Et si un lecteur ou une lectrice s’étonne, au détour d’un chapitre, de reconnaître un nom, un lieu, une logique ou un souffle venu d’ailleurs… qu’il ou elle sache que c’est voulu. Que c’est un pont tendu vers celles et ceux sans qui je n’aurais jamais osé écrire une seule ligne.

Avec respect et reconnaissance.

Philippe Girardeau
Auteur de CorpNZ – Histoire d’une anomalie

Postface pirate – Note de Nox (parce qu’il fallait bien que quelqu’un dise la vérité)

Ouais bon, l’auteur là, il cause bien, hein. Très poli. Très « hommage littéraire » et tout. C’est mignon.

Mais entre nous ? C’est pas des clins d’œil qu’il fait. C’est carrément des clins des deux yeux avec projecteur et fanfare. Faut voir la tête qu’il fait quand il glisse un nom planqué dans un dialogue. On dirait qu’il a découvert un trésor. Ou une promotion chez son boulanger.

Alors oui, on cite des gens. Parce qu’ils ont assuré. Parce qu’ils nous ont fait rêver. Parce qu’ils ont écrit des trucs qui sentent encore la poudre, l’huile de moteur ou le cuir râpé des vieux sièges de cockpit. Et on a trouvé ça cool.

Mais t’inquiète : le moteur, c’est nous. Les bastons, les larmes, les engueulades, les décisions à la con et les coups de génie, c’est pas pompé. C’est vécu. Et par moi, en direct.

Tu trouves un clin d’œil ? Garde-le. Offre-le à quelqu’un. Et si un jour tu cites mon nom dans ton bouquin à toi, fais-le bien. Pas pour recopier. Pour foutre le feu.

Signé :
Nox (pas Cornélia, jamais)